Le coaching n’est pas assimilable à une formation professionnelle : il est indispensable que le bénéficiaire du coaching soit volontaire et soit prêt à faire un travail introspectif sur plusieurs séances. La relation de confiance avec le coach et la confidentialité sont primordiales pour des résultats probants. En retour sur investissement, l’entreprise peut demander un compte-rendu au coach, mais c’est le coaché qui doit communiquer sur les résultats. Le « feeling » est indispensable à une relation de confiance, la première séance doit servir de booster ou de déclencheur pour amorcer les futures séances.
Le coach doit quant à lui répondre à trois critères :
1. Avoir été formé au coaching et aux méthodes d’accompagnement
Il est évidemment indispensable pour la personne coachée d’être accompagnée par un professionnel ayant été certifié au coaching. Le bon déroulement et l’efficacité d’un parcours de coaching réside avant tout dans la capacité du coach à utiliser à bon escient les outils et clés de travail utiles à la réussite de l’accompagnement.
2. Avoir effectué un travail personnel pour avoir du recul sur ses propres émotions
Le coach ne peut être efficace que s’il est suffisamment détaché et alerte sur son histoire et son évolution personnelle — et surtout des émotions qui s’y attachent — ceci afin de permettre une analyse claire et efficace de la situation et des méthodes d’amélioration pour la personne prises en charge.
3. Avoir une expérience du monde de l’entreprise, du travail en équipe et du management
Au-délà de la formation et des outils, la justesse d’un coach dans son intervention vient directement de son expérience professionnelle : cette dernière lui permet d’appréhender complètement les challenges de la personne coachée, et pas seulement les problèmes de facades qui peuvent s’y rapporter. User de situations vécues ou similaire permet au coach de faire avancer l’accompagné(e) bien plus efficacement !
Mais le premier outil du coach est la parole de celui qu’il accompagne… Aussi l’écoute est-elle à la fois une technique, une attitude et un art. Elle n’est pas naturelle mais s’acquiert par l’apprentissage et le coach doit se livrer à un travail de perfectionnement sans fin. L’écoute est difficile car elle implique d’établir le silence en soi, et en même temps de s’écouter ! C’est une attitude intérieure qui signifie de s’abstenir de commentaires ou d’interprétations, être totalement présent, disponible, neutre et bienveillant. Mais aussi d’être pleinement ouvert à ce qui se passe en soi, être présent à soi-même. Car plus nous parvenons à être à l’écoute de nous-même et nous accepter, plus nous pouvons être acceptés par les autres, et de ce fait, les écouter et les accepter. Cette authenticité permet au coach d’être totalement engagé dans la relation à l’autre, sans prendre d’autre parti que celui d’accompagner son client en lui laissant le plus de place possible pour sa découverte. L’écoute du coach mobilise toute l’attention de son coaché et l’invite à prendre pleinement conscience de ce qu’il dit et par-là même s’entendre mieux lui-même. L’écoute active et permissive du coach témoigne de la reconnaissance et du respect porté à l’autre et l’invite ainsi à libérer sa parole, ses sentiments et ses émotions.
Ecouter pleinement l’autre, c’est l’écouter en trois dimensions :
1. Écouter son cheminement mental, sa logique pour percevoir comment notre interlocuteur construit sa réalité : ses déductions, ses suppositions, ses interprétations, les jugements qu’il émet, les règles qui le gouvernent, les valeurs qui le mobilisent, les croyances qui l’orientent, les métaphores qu’il emploie, etc.
2. Écouter le contenu de ce qui est dit, en particulier les mots qui sont utilisés et les mots sensoriels.
3. Écouter le « non verbal », ces micro indices qui renseignent sur le sens du message ainsi que la nature de la relation, les émotions qui sous-tendent la parole : les intonations, les nuances de volume sonore, les rythmes et inflexions de la voix, les gestes, les expressions faciales, les postures, l’occupation de l’espace, les fluctuations de rythme respiratoire, les mouvements oculaires.
Chez CoachStarter, nous avons créé nos prestations sur cette base primordiale de critères. Issue d’une volonté personnelle et d’un engagement fort, Corinne est devenue coach après une formation certifiée mais aussi grâce une expérience sur le long-terme. Bienveillante, elle approche les personnes et équipes qu’elle accompagne grâce à son parcours professionnel de plus de 30 ans : commerce, entreprises privées, service public, associations… Habilitée MBTI (Myers Briggs Type Indicator), Corinne souhaite aussi ouvrer l’auto-diagnostic à ses coaché(e)s pour donner la possibilité à chacun d’identifier ses forces, ses faiblesses, ses potentiels pour libérer des blocages. Et sa philosophie n’est pas en reste : jamais d’échec mais toujours un feedback pour apprendre et rectifier !
Louisa
écrit le 30 juin à 15:59You have shed a ray of sunsnihe into the forum. Thanks!
Corinne Perrache
écrit le 05 juillet à 11:24Bonjour,
Merci pour ce sympathique commentaire
Cordialement