Epuisement et Job

3,2millions de Français seraient exposés à l’épuisement professionnel.

L’étude avait été réalisée en ligne en 2013, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif  et ses résultats présentés en janvier 2014.

Entre la grosse fatigue et le burn out, il y a une une frontière ténue mais existante.  Dans tous les cas il s’agit au départ d’ un stress régulier au travail pouvant touché toutes les professions, même s’il existe des professionnels affectés  de façon plus importante comme les cadres, les professionnels de santé. Mais les agriculteurs isolés, les enseignants, les petits patrons, présentent eux aussi les mêmes symptômes.  La souffrance au travail peut-elle être reconnue comme entrainant ce que l’on appelle le Burn-Out ? Ces effets sont bien réels entraînant des arrêts maladie successifs ainsi qu’une diminution de l’efficacité professionnelle. Les séquelles peuvent être importantes mais ils existent des solutions. Lire cet article pour plus d’informations. 
Depuis quand parle-t-on de « burn out » ?
Le concept clinique a été proposé au début des années 70 par le psychologueHerbert J.Freudenberger qui l’a observé, la première fois, sur une équipe de soignants dans un centre de soins pour toxicomanes. Comme souvent pour les toxicomanes, le taux de rechute était important, et on pouvait observer les soignants s’épuiser à la tâche.
Comment se manifeste-t-il ?
C’est la conséquence ultime d’un stress répété sans temps de récupération. Les personnes sont emportées par la spirale du travail et n’ont plus de temps de récupération au plan personnel. Elles sont comme brûlées de l’intérieur. Cliniquement, c’est l’absence de toute énergie, physique et psychique. Pour l’environnement professionnel, l’apparition du burn out est soudaine mais il y a des signes avant-coureurs. La personne qui en souffre, elle, le ressent mais ne veut ou ne peut pas le voir. Jusqu’au matin, où elle ne peut plus se lever.
Quels sont les signes qui doivent alerter ?
Les difficultés de concentration, l’irritabilité, le manque de sommeil, et particulièrement le sommeil qui ne repose plus, le repli sur soi dans le monde professionnel. Ce repli est souvent masqué par une surcharge de travail: on ne dit pas, ’Cettepersonne ne va pas bien’, on dit, ’Il travaille beaucoup’. C’est, dans les faits, un salarié, un manager ou un patron qui travaille beaucoup mais qui perd en efficacité, n’arrive pas à aller au bout de ses dossiers… Progressivement, elles sont débordées, désorganisées…
Qu’est ce que le Burn-out ?
Le burn-out, c’est une conjonction de plusieurs facteurs, dans un contexte répétitif : l’environnement, les méthodes de management, la pression, tout compte.Une même personne, dans un autre contexte professionnel, ne serait pas victime d’un burn-out.
Que faire lors d’une détection de Burn-out ?
La première chose à faire est d’extraire la victime du milieu professionnel. Deux ou trois semaines d’arrêt pour le repos physique selon l’importance de la fatigue et plusieurs mois pour la récupération psychique. Les anxiolytiques et/ou antidépresseurs ne sont pas incontournables, cela dépend des symptômes associés. La personne doit également suivre une psychothérapiese faire accompagner par un professionnel tel qu’un Coach pour découvrir de nouvelles stratégies d’appréhension du travail. Le gros du travail, c’est la reconstruction de l’image de soi qui est terriblement abîmée. Un burn out laisse de lourdes séquelles. 90% des personnes qui en ont fait un, ne reprennent pas leur précédente activité professionnelle. Si elles reprennent dans la même entreprise, c’est à un autre poste. Finalement, le meilleur traitement, c’est encore la prévention. Dans le contexte économique du moment, il peut y avoir des abus  des entreprises et des salariés, prêts à accepter l’inacceptable. Le message de prévention est difficile à faire passer.
Les entreprises qui font l’effort de faire appel à un Coach  le font  t-elles trop tard ?
Bien souvent une entreprise qui fait appel à un Coach se trouve déjà confrontée à des problématiques de stress, de burn-out, d’organisation managériale…  Les entreprises ont pourtant tout intérêt à faire de la prévention : un salarié qui râle, qui ne se sent pas reconnu, n’est pas un salarié efficace. La prévention du burn-out  amène l’entreprise à investir mais cet investissement entraîne une amélioration de  la rentabilité. La prévention est un gage de rentabilité augmentée. D’un côté, il y a ce que vous donnez à l’entreprise en tant que salarié. Et de l’autre, vous avez le sentiment que le retour de l’entreprise est insuffisant. L’entreprise, elle, a toujours l’impression qu’elle donne beaucoup. Pourtant, c’est bien l’organisation du milieu professionnel qui induit le burn-out et des solutions existent.
Quand les entreprises doivent-elles faire appel à un Coach ?
Aujourd’hui, ce qui manque dans les entreprises, c’est quelqu’un qui vous permet de lever le nez, de prendre du recul sur votre organisation. Les pompiers, en intervention, ne se jettent pas dans le feu ; ils cherchent d’abord la meilleure solution pour l’éteindre. Souvent les salariés ne comprennent pas la stratégie de leur entreprise par manque de communication. Dans les grands groupes, les décisionnaires sont coupés de la base…Les ressources et les solutions se trouvent au sein même de l’entreprise et cela relève souvent du bon sens. L’intervention d’un Coach consiste à analyser la situation et ensuite à accompagner les personnes concernées, en les amenant par une reflexion personnelle, de façon très pratique, à travailler autrement. On peut inverser une tendance en six mois. Tout dépend de l’énergie que la direction y met mais il y a ensuite un véritable effet boule de neige. CoachStarter est là pour vous accompagner, vous aidez à sortir  le « nez du guidon ». L’amélioration de la communication vous permettra de mettre en adéquation les hommes, les outils et l’efficacité.